Sommaire

1. Votre routine
2. En soutien de votre routine
3. Article : tout savoir sur cette problématique

Votre routine

Extrait d'Artichaut bio

Cure de 20 jours

Voie orale : 20 gouttes d'extrait d'Artichaut et 20 gouttes d'extrait de Pissenlit, 2 fois par jour, avant les repas.

Extrait de Pissenlit bio

Cure de 20 jours

Voie orale : 20 gouttes d'extrait d'Artichaut et 20 gouttes d'extrait de Pissenlit, 2 fois par jour, avant les repas.

Huile essentielle de Curcuma bio

Usage ponctuel

Voie orale : 1 à 2 gouttes diluées dans une cuillère à café de miel ou sur un comprimé neutre, 3 fois par jour.

En soutien de votre routine

Huile essentielle de Romarin à verbénone bio

Usage ponctuel

Voie orale : 1 à 2 gouttes diluées dans une cuillère à café de miel ou sur un comprimé neutre, 3 fois par jour sur 7 jours maximum.

Infusion confort hépatique bio

Usage ponctuel

Voie orale

Le diagnostic établi par nos experts se base sur les réponses données aux questions posées, et ne peut pas prendre en compte des facteurs externes supplémentaires. Ce diagnostic ne remplace pas une consultation chez un professionnel de santé. Pensez à demander un avis médical !

1. Tout comprendre avec Anh, pharmacienne et naturopathe

Le cholestérol est bien plus qu’un simple lipide que notre organisme utilise. Très longtemps considéré comme le grand responsable des maladies cardiovasculaires, il est pourtant essentiel à notre corps. Indispensable à la production de nouvelles cellules, il est surtout le précurseur de toutes nos hormones stéroïdiennes.

Anh Nguyen, pharmacienne et naturopathe, décrypte pour vous les aspects clés de cette molécule si décriée pour bien comprendre son implication sur notre santé.

Qu’est-ce que le cholestérol ?

Définition

Le cholestérol est une substance lipidique naturelle présente dans toutes les cellules de notre corps et qui circule dans le sang couplé à des protéines.

C'est un élément crucial pour la production des hormones stéroïdiennes (testostérone, progestérone, cortisol…), de la vitamine D, et des acides biliaires qui aident à la digestion des graisses. Le cholestérol entre pour 25% dans la constitution des gaines de myéline (enveloppe nerveuse qui recouvre le neurone) mais aussi 25% du poids du cerveau.

Le cholestérol provient de deux sources :

• Le foie produit la majeure partie du cholestérol nécessaire au bon fonctionnement du métabolisme (> 80%).
• Une petite partie est fournie par l’alimentation (15%).

Notre organisme a donc besoin de cholestérol pour fonctionner mais plus que son excès, ce sont ses conditions d’utilisation qui peuvent produire du mauvais cholestérol, néfaste pour la santé cardiovasculaire.

Quel est le bon ou le mauvais cholestérol ?

Pour circuler dans le sang, le cholestérol est transporté sous forme de lipoprotéines, dont les plus connues sont les lipoprotéines de basse densité (LDL) et les lipoprotéines de haute densité (HDL) :

• Le cholestérol LDL permet de transporter le cholestérol de son lieu de stockage, le foie, vers la circulation sanguine et les tissus-cibles (muscles, cerveau…). Il est désigné comme le "mauvais cholestérol” car il peut s'accumuler sur les parois des artères; favorisant ainsi la formation de plaques qui peuvent bloquer le flux sanguin et augmentant de ce fait le risque de maladies cardiovasculaires. C’est l’athérosclérose. Ces plaques peuvent entraîner l’obstruction des artères ou la formation de caillots sanguins. Nous verrons que ce n’est pas forcément l’excès de ce soi-disant « mauvais cholestérol » qui pose problème mais plutôt le contexte dans lequel il est utilisé.
• Le cholestérol HDL, ou "bon cholestérol”, agit en sens inverse, en transportant le cholestérol des tissus vers le foie, où il est éliminé du corps via les acides biliaires.

Ces éléments de langage sont finalement désuets et réducteurs car c’est tout le métabolisme du cholestérol qui compte :

• Une bonne fonction hépatique est importante pour bien éliminer le cholestérol. Les acides biliaires en quantité suffisante sont aussi nécessaires.
• Un excès de triglycérides peut alourdir le métabolisme lipidique et le travail hépatique.
• L’inflammation ou le stress oxydatif favorise l’oxydation du LDL. Le LDL oxydé n’agit plus sur les tissus-cibles mais s’accumule sur les parois vasculaires avec ce fameux risque d’athérosclérose. C’est donc l’excès de LDL oxydé qui est néfaste pour la santé.

Quand est-ce que le cholestérol devient inquiétant ?

Le dépistage de l’excès de cholestérol se fait par une analyse de sang à jeun qui va mesurer les taux de HDL, LDL et de cholestérol total ainsi que les triglycérides. C’est ce qu’on appelle le bilan lipidique.

• Un taux élevé de LDL (supérieur à 1,6 g/l) est généralement considéré comme préoccupant, augmentant le risque de maladies cardiaques.
• Un taux de cholestérol HDL bas (moins de 0,4 g/l) peut également signaler un risque accru de maladies cardiovasculaires.
• Un taux de cholestérol total élevé (supérieur à 2g/l) peut être le signe d’une hypercholestérolémie familiale, caractéristique génétique rare.

Néanmoins, il est préférable de prendre les résultats dans son ensemble et de noter la présence ou pas de facteurs de risque.

Quelles sont les causes d'un cholestérol élevé ?

Ce n’est pas tant l’excès de LDL ou de cholestérol total qui est problématique, c’est le terrain qui peut favoriser l’oxydation de ce fameux cholestérol. Quand le contexte du patient rassemble un ou plusieurs facteurs de risque suivants, son terrain sera bien plus propice à produire « un mauvais cholestérol » lorsque celui-ci se retrouve en excès :

• Sédentarité ;
• Alimentation ultra transformée, riche en graisses et en sucres ;
• Surpoids, obésité ;
• Âge supérieur à 50 ans ;
• Maladies métaboliques : résistance à l’insuline, diabète, NASH, dyslipidémies… ;
• Alcoolisme ;
• Tabagisme ;
• Stress chronique ;
• Stress oxydatif ;
• Inflammation de bas grade.

Quels sont les symptômes quand on a du cholestérol ?

Le cholestérol élevé ou oxydé ne fait pas de bruit, car il ne présente généralement aucun symptôme spécifique.

Seul un dépistage et un suivi médical régulier permet de détecter l’augmentation du taux de cholestérol. Il est recommandé de le faire si le patient présente certains facteurs de risques cités plus haut, pour éviter les complications cardiovasculaires.

Comment adapter son alimentation quand on a du cholestérol ?

“Je mange sain et j'ai du cholestérol”

Nous l’avons vu, ce n’est pas l’apport alimentaire qui constitue la source principale du cholestérol dans l’organisme mais bien une production endogène par le foie.

Il est donc possible de “manger sain” et, malgré tout, d’avoir un taux élevé de cholestérol.

Ainsi, les aliments riches en cholestérol, comme les œufs, ont été diabolisés et à tort (hors cas d’hypercholestérolémie familiale) dans les années 70-80. Désignés coupables d’office dans les maladies cardio-vasculaires (AVC, infarctus du myocarde…), les études plus récentes ont démontré l’absence de corrélation entre un taux de HDL élevé et la survenue d’un infarctus du myocarde.

Néanmoins, une alimentation peu variée, riche en graisses, et avec des sucres ajoutés en excès, contribue à créer un terrain inflammatoire et du stress oxydatif. Une mauvaise alimentation constitue donc un facteur de risque important, propice à augmenter la proportion de LDL oxydé. Encore une fois, tout est une question de terrain.

Quels sont les aliments à éviter quand on a du cholestérol ?

Les aliments à éviter sont :

• Les produits ultra transformés.
• Les graisses saturées et trans : produits laitiers riches, beurre, fritures, viandes grasses, charcuterie, etc.
• Les sucres ajoutés : biscuits, confiseries, sucreries, etc.
• L’alcool en excès.

Dans la même logique, les aliments à favoriser entrent dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée. Le régime alimentation de type méditerranéen ou crétois est recommandé :

• Les fibres alimentaires : légumes (ail noir), fruits et céréales complètes.
• Les « bonnes graisses » comme les omégas 3-6-9, surtout les omégas 3 EPA/DHA : huiles végétales de qualité, avocats, oléagineux et petits poissons gras.
• Les antioxydants (polyphénols, caroténoïdes, anthocyanes…) : fruits rouges, thé vert, légumes, etc.
• Les plantes ou légumes amers qui sont hépatotoniques : endive, radis, artichaut, chicorée…
• Les protéines : volaille, œufs de qualité, poissons, fruits de mer, tofu…

Comment faire baisser le cholestérol naturellement ?

Vous aurez donc bien compris que le cholestérol n’est plus l’ennemi numéro 1 à abattre. En adoptant une bonne hygiène de vie globale avec une alimentation variée et équilibrée, avec une activité physique régulière, une bonne gestion du stress et une réduction des excitants comme le tabac et l’alcool, il est possible de limiter les effets néfastes d’un cholestérol élevé.

Ce mode vie est aussi bénéfique pour garder ou atteindre un poids santé. D’autre part, soutenir la fonction hépatique qui détient un rôle majeur dans la métabolisation des lipides, permet naturellement de garder un bon taux de cholestérol.

Routine produits

Vous pouvez prendre de l’Artichaut et/ou du Pissenlit, deux plantes hépatotoniques et amères, pour activer le travail de drainage du foie et de la vésicule biliaire, ce qui favorise une bonne métabolisation du cholestérol. Elles sont excellentes en duo dans cette visée détoxifiante pour un bon métabolisme lipidique.

A prendre sous forme d’extrait de plantes, par voie orale, à raison de 40 gouttes du mélange (Pissenlit et Artichaut), 2 fois par jour, avant les repas, pendant 20 jours.

L’huile essentielle de Curcuma peut aussi être utilisée. C’est une belle tonique digestive qui va stimuler la sécrétion de la bile, très importante dans l’élimination du LDL. A prendre par voie orale : 1 à 2 gouttes diluées dans une cuillère à café de miel ou sur un comprimé neutre, 3 fois par jour sur 5 jours maximum.

Produits complémentaires

En complément, vous pouvez compter sur l’huile essentielle de Romarin à verbénone. Elle protège le foie et stimule son action détoxifiante ainsi que la vésicule biliaire, ce qui permet de maintenir un taux normal des lipides sanguins dont le cholestérol. A prendre par voie orale, à raison de 1 à 2 gouttes diluées dans une cuillère à café de miel ou sur un comprimé neutre, 3 fois par jour sur 7 jours maximum.

Tous les produits mentionnés précédemment sont contre-indiqués en cas d’obstruction des voies biliaires.

Enfin, n’hésitez pas à vous tourner vers une infusion de plantes pour le confort hépatique avec une synergie de belles plantes digestives (Pissenlit, Chardon-marie, Menthe poivrée, Artichaut, Romarin…). L’infusion aura une action tonique sur le foie et la vésicule biliaire.

En conclusion, une compréhension approfondie du cholestérol et de son impact sur la santé est essentielle pour prévenir les maladies cardiovasculaires. En adoptant un mode de vie sain, en surveillant son alimentation et en restant actif, il est possible de maintenir des niveaux de cholestérol optimaux et de favoriser une santé cardiovasculaire globale.