Sommaire 1. Recherche, formation et accompagnement2. Un nouveau projet avec les PPAM Recherche, formation et accompagnement Pour développer l’agroécologie et l’agroforesterie, leur travail s’articule autour de trois grands axes.Le premier, c’est la recherche et la création de connaissances sur les sols vivants et l’agroforesterie. Ce sont deux sujets peu documentés donc ils effectuent leurs propres recherches sur des fermes.L’agriculture de sol vivant consiste à réduire le travail du sol, à maximiser la couverture végétale du sol et à diversifier les cultures. Ces sols présentent l’avantage d’être plus fertiles, avec plus de bactéries et de champignons. Etant donné que d’autres plantes sont utilisées pour couvrir le sol, il y a également moins de mauvaises herbes, d’adventices.L’agroforesterie réunit les arbres et les cultures sur une même parcelle, créant ainsi des microclimats positifs, et protégeant du vent et du soleil. Elle permet d’améliorer les sols, de mieux gérer l’eau et de favoriser la biodiversité.Le second axe de travail, c’est la formation. A raison de 15 à 20 sessions, ce sont pas moins de 150 à 200 personnes formées chaque année.Enfin, après avoir mené des recherches et formé les personnes intéressées, c’est tout naturellement que le dernier axe de travail consiste à accompagner en direct les agriculteurs. Cela leur permet de mettre directement en pratique les résultats de leurs recherches. Pour tout accompagnement, afin de proposer le plan d’agroforesterie le plus adapté possible, une étude socio-économique de la ferme est menée et la pénibilité du travail prise en compte.Les producteurs sont répartis en trois groupements : Maraîchage sur sol vivant Agroforesterie et Sols Vivants en Viticulture Agriculture régénérative en Drôme rhodanienne Chaque hiver, ce sont une cinquantaine de fermes qui sont accompagnées et environ 20 000 arbres plantés. Un nouveau projet avec les PPAM Avec notre financement, l'association a lancé un projet avec les producteurs de PPAM (plantes à parfum, aromatiques et médicinales). En effet, peu d’entre eux utilisent l’agroécologie et il existe peu de données sur ce mode de production pour ces cultures. L’objectif est donc de caractériser les pratiques et techniques performantes dans les productions en PPAM, ainsi que d'évaluer les facteurs d’adoption et de diffusion de ces pratiques.La mission de l’association est de créer une brochure avec des bonnes pratiques à mettre en place dans les cultures de PPAM. Dans un premier temps, il s’agit de faire le point sur les connaissances existantes et de créer un réseau d’une dizaine de fermes-pilotes ainsi que de partenaires scientifiques et techniques.Pour vous donner un premier exemple de l’impact de l’agroécologie sur les PPAM, il a été constaté que le couvert végétal dans un champ de Lavande pouvait diminuer d'environ 50% la présence de maladies sur la plante. Le couvert permet aussi de gêner le vol de la cicadelle (insecte qui provoque le dessèchement et la mort du plant), ce qui freine sa diffusion.Ce projet sur les PPAM est actuellement en cours. Nous ne manquerons pas de vous parler de ses avancées dans les prochains mois et années. N’hésitez pas à consulter le site internet de l’association pour en apprendre davantage sur leurs actions. Ils proposent notamment des chantiers participatifs de plantation chaque année, de décembre à début mars.
